Le potentiel du chanvre pour la biodiversité

Dans un contexte de déploiement d’une économie biosourcée, l’exploitation de sites marginaux est vue comme l’une des solutions pour produire de la biomasse en évitant les conflits d’usages et en privilégiant la durabilité de cette production. Or, ces sites peuvent être zone ultime de refuge pour la biodiversité. Les partenaires du projet New-C-Land se sont penchés la question des avantages et inconvénients de la culture de chanvre sur la biodiversité.

Connaissance scientifique de l’impact du chanvre sur la biodiversité

Le chanvre est une plante annuelle qui peut pousser jusqu’à 3 à 4 mètres en une saison, ce qui en fait une source de matières premières renouvelables très intéressante. Les fibres et les chènevottes (parties de tiges ligneuses) ont de multiples applications, notamment dans les textiles, l’industrie de la construction ou les biocomposites.

Bien que le chanvre soit une culture prometteuse et à valeur ajoutée, les communes, citoyens, entreprises et propriétaires/gestionnaires de sites sont aussi de plus en plus préoccupés par la conservation de la nature et de la biodiversité. Les sites marginaux, tels que définis et inclus dans l’outil de cartographie du projet New-C-Land, peuvent parfois déjà accueillir une végétation spontanée, herbacée et arbustive et donc représenter des zones ultimes disponibles pour générer des zones refuges pour la faune et la flore. La plantation de chanvre sur ces sites peut cependant également jouer un rôle dans le développement la biodiversité.

Quels sont les avantages et les inconvénients du chanvre du point de vue de la biodiversité ? Quelles réponses peuvent être apportées aux nombreuses organisations qui se demandent si le chanvre peut avoir une valeur ajoutée et a des effets sur la biodiversité ?

Découvrez réponses et pistes de réponses dans la veille bibliographique établie par Sophie Waegebaert, Inagro, dans le cadre du projet Interreg New-C-Land.

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