[Compte-rendu] Alimenter un réseau chaleur avec du miscanthus produit sur sites marginaux

Compte-rendu de la séance de questions-réponses du 24/02/2021.

Pour revoir les réponses en direct, visionnez le REPLAY : https://youtu.be/UXtwrd61vPs–>La session Q/R débute à partir de 49 minutes.

Questions sur les investissements et le coût
  1. Quelle est la durée d’amortissement comptable des installations (chaudière, canalisations, etc.) ?

Visionnez le REPLAY ci-dessus pour entendre la réponse.

  1. Vous faites état d’un prix de 110 €/tonne hors transport. Quelle est la compétitivité par rapport au mazout ou au gaz naturel tenant compte du prix (TTC) ?

Visionnez le REPLAY ci-dessus pour entendre la réponse.

  1. Jusqu’à quelle distance peut-on transporter le miscanthus économiquement parlant ?

Jacques Blarel : Cela dépend de la valorisation du miscanthus. Pour du chauffage, au-delà de 50 km, cela commence à être juste économiquement parlant. Au-delà de cette distance, il faut livrer un gros volume d’un coup pour amortir le coût de transport (ex. : 100 m3).

  1. Quel a été le coût de construction de la chaufferie d’Ostricourt?

Visionnez le REPLAY ci-dessus pour entendre la réponse.

  1. Quels sont les coûts de chaque étape : de la plantation et de la production au stockage ?

Visionnez le REPLAY ci-dessus pour entendre la réponse.

Questions sur la culture du miscanthus et le TCR
  1. Le développement et la pérennisation de la filière ne dépend-il pas de la mobilisation et de la structuration (locale) des acteurs pour proposer ce type de combustibles en complément de ceux qui existent déjà sur le marché ?

Jacques Blarel : Oui, bien sûr. Pour pérenniser la filière il convient de disposer d’un volume significatif de produit par plusieurs agriculteurs organisés ensemble, si possible.

Dans notre exemple, la surface minimale était de 10 ha pour couvrir les besoins pour une année de la chaufferie sur Liévin.

  1. Quels sont les rendements constatés ou attendus pour le miscanthus ?

Visionnez le REPLAY ci-dessus pour entendre la réponse.

  1. En terme de rendement et de charge calorifique, comparativement par exemple au bois déchiqueté ou au pellet, quelle est la quantité de kWh ou kcal qu’une tonne de miscanthus contient ?

Visionnez le REPLAY ci-dessus pour entendre la réponse.

  1. Avez-vous des exemples de production miscanthus en polycultures ? Par exemple, bois + miscanthus ?

Jacques Blarel : Non, les agriculteurs que je connais produisent l’un ou l’autre. 

  1. Y a-t-il des implantations de TCR présentes ou envisagées dans la région Hauts-de-France selon le même modèle ?

Visionnez le REPLAY ci-dessus pour entendre la réponse.

  1. Pourriez-vous préciser certains chiffres :
    • 23 hectares en miscanthus pour combien de parcelles ?
    • 3 chaudières communales : pour quelle puissance totale (et par chaudière) et pour quelle consommation d’intrants ?
    • Quel est le prix de vente convenu avec les agriculteurs ?

Visionnez le REPLAY ci-dessus pour entendre la réponse.

  1. Faut-il des chaudières adaptées pour une valorisation énergétique du miscanthus ? Est-ce plus coûteux ?

Visionnez le REPLAY ci-dessus pour entendre la réponse.

  1. Le miscanthus peut-il engendrer une prolifération du grand gibier comme le sanglier ? Si oui, comment y remédier ?

Jacques Blarel : C’est vrai que le miscanthus peut être un refuge pour le sanglier mais il ne s’en nourrit pas à ma connaissance. Les fédérations de chasse en implantent sur de petites largeurs pour proposer un abri au gibier (petit ou gros).

En Région Nord-Pas-de-Calais, nous ne sommes pas une région avec beaucoup de sangliers. Par contre, certaines parcelles ont subi des dégâts de lapins ou lièvres qui coupent les tiges la première année.

Où en sont les travaux sur l’utilisation du miscanthus, en isolant, en bloc béton ?

Jacques Blarel : Il y a 3 ans nous avions bon espoir avec un cimentier local qui avait engagé un programme de recherche et de développement avec le miscanthus, les premiers essais étaient plutôt concluants mais la démarche semble bloquée au niveau du CSTB qui doit valider les propriétés du produit notamment en terme de résistance. Pour plus d’information, je vous conseille de vous rapprocher de France miscanthus qui suit ces recherches dans le cadre du programme BFF (biomass for futur).

  1. Comment est conditionné le miscanthus avant d’alimenter la chaudière ?

Jacques Blarel : Le plus simple c’est de le stocker en vrac, broyé, sous un hangar à l’abri de la pluie. Il est conseillé de déposer le miscanthus sur une dalle béton pour faciliter la reprise et éviter d’emporter de la terre ou des corps étrangers.

Questions sur le sol
  1. Quel est l’état initial du sol pour l’implantation de miscanthus et quelles sont les contraintes que vous avez dû gérer (sévérité de pollution, présence de remblais, aménagement préalable, préparation du sol…) ?

Jacques Blarel : Toutes les parcelles que nous avons implantées étaient exploitées par les agriculteurs. Nous n’avons donc pas dû faire d’aménagement préalable.

En termes de préparation de sol, il faut préparer la terre de la même manière que pour les pommes-de-terre. C’est-à-dire, disposer d’une épaisseur de terre fine d’au moins 15 cm.

En matière de degré de pollution, quel que soit les teneurs en métaux lourds nous n’avons pas observé d’écart de rendement.

  1. Les 170 tonnes de miscanthus proviennent uniquement de sol pollué?

Jacques Blarel : Oui, à des degrés de pollution variables.

  1. Comment se passe le suivi analytique du sol ? A quelle fréquence se fait l’analyse de la matière à l’entrée et à la sortie ? Est-ce uniquement parce qu’on est en zone Metaleurop ?

Visionnez le REPLAY ci-dessus pour entendre la réponse.

Questions diverses
  1. A quelle catégorie appartient la chaudière à Liévin et à Ostricourt (déclaration, etc.)?
    1. Y a-t-il des systèmes de dépoussiérage de la cheminée et des analyses réalisées sur les cendres?
    2. Les cendres sous foyer sont-elles valorisées?

Visionnez le REPLAY ci-dessus pour entendre la réponse.

  1. Une cartographie des sites marginaux dans les Hauts de France existe-t-elle (hormis le site Metaleurop) ?
  • Site : https://sitesforbiomass.eu/
  • Gestionnaire du site : Sébastien Moreaux, Atrasol.
  • Email de contact : moreaux@atrasol.eu
  1. Quels sont les clients potentiels, les sous-traitants de ce marché ?

Visionnez le REPLAY ci-dessus pour entendre la réponse.

 

Partager :
Partners
Funders